(gratuit).3 CONCERTS - CAMPUS EN FÊTE.
Dans l’énergie qu’elle donne sur scène, ou quand elle parle de ses chansons, Pongo fait toujours référence à son enfance en Angola, marquée par la guerre. Exilée à Lisbonne, elle mettra de côté le chaos pour garder au fond d’elle les parfums, les couleurs, les souvenirs de cette enfance. C’est donc en Europe qu’elle grandit, qu’elle construit son projet : faire de la musique, chanter ses chansons, les jouer sur scène, rencontrer les gens pour partager à nouveau joie et plaisir.
Son premier EP sort début 2019. Il fait entendre un son nouveau, un kuduro progressif, métissé. Sa voix, puissante, rythmique, mais également fragile et sensible, entraîne dans un univers envoûtant, aux confins de la danse et du saudade.
Elle attire tout de suite l’attention des médias et des programmateurs, en Europe et aux US, et donne une cinquantaine de concerts dans toute l’Europe. Aujourd’hui, Pongo présente UWA. Un nouvel EP qui va encore plus loin dans ce style qui lui est désormais si personnel. Ce mélange de l’influence de ses racines africaines, kuduro, langa, zaïco, avec EDM, bass music, dancehall et pop mélodique.
Mezerg invente le PianoBoomBoom il y a 2 ans. Ce jeu s’articule autour du Piano et du BoomBoom. Pieds et mains liés à son instrument, tout le corps est réquisitionné. En mêlant l’électronique à l’acoustique, il créé une sorte de musique bio, sans colorants ni conservateurs, où des trucs et des bidules viennent parfois modifier le son des cordes. Aux confins de la Techno et la World, cet homme orchestre de la nuit puise aussi dans le Jazz et la Trance.
Quand on écoute Susanoô pour la première fois, on est pris dans un tourbillon d’influences. Le jeune rappeur de vingt-trois ans porte le nom du dieu de la tempête japonais, raconte l’amour comme un artiste de variété française, chante avec l’aisance d’une popstar, et a le groove de la funk. Susanoô a grandi en écoutant Stromae, Jacques Brel, Balavoine, et le meilleur de la musique afro-américaine. Cette culture éclectique, il l’a construite lui-même, depuis sa chambre.
Arrivé au Mans après une enfance au Cameroun, il grandit dans un quartier populaire, où les rapports entre la police et les jeunes sont souvent violents. L’ado rêveur n’est pas du genre à faire des bêtises, bien encadré par son grand frère, mais a envie de poser des mots sur la dure réalité qu’il voit au quotidien depuis sa fenêtre. Susanoô construit sa bulle, trouve un exutoire pour poser des mots sur ses émotions.
Pour coller à ses textes, il lui faut des mélodies en parfaite adéquation avec ses sentiments. Et ces mélodies, il n’y a que lui qui peut les composer. Alors, il apprend le piano, puis se met à la composition. Susanoô apprend aux côtés de Heezy Lee et Jack Flaag, producteurs de renom ayant collaboré avec Booba ou Ninho. Enrichi de cette expérience, il produit Street de Maes, avec son acolyte Big Dada. Très vite, les rythmes syncopés et l’art de la mélodie de Susanoô séduisent. Susanoô est prêt à s’adresser au grand public, avec sa personnalité calme, atypique et attachante">