Pourquoi une bouillabaisse et pas une garbure ou un aligot ? C’est parce qu’un pêcheur marseillais a déclaré un jour que toute bouillabaisse digne de ce nom avait le parfum d’une rose des vents. Et le vent, figurez-vous, est un élément hautement inspirant pour les deux concepteurs de ce projet, éblouis par sa faculté à brasser les cultures, les époques et les géographies (force est de constater que, comme mixeur géant, on ne fait guère mieux)...

Assis à une table de banquet, vous pourrez humer les odeurs des herbes, des poissons, de l’ail - bref, de tous ces ingrédients aussi indispensables à la soupe provençale que la saucisse au hot-dog. Mais vous pourrez aussi vous délecter des pièces musicales créées spécialement pour ces ripailles et même entendre Noémi, entre deux coups d’archet, et Emmanuel, entre deux coups de hachoir, vous lire non sans gourmandise quelques textes choisis dans leur bibliothèque respective. Avant de déguster le breuvage tant convoité, vous essuierez donc une furieuse tempête de notes, de sons, de mots et de parfums qui vous secouera les sens dans tous les sens : c’est que, fatche de con, cette Rose des Vents-là, elle vous gansaille, boulègue !

 Une rêverie gourmande, musicale et sensible autour de la bouillabaisse.   

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