women at work
under construction
ARTS VISUELS
EN PARTENARIAT AVEC LE FRAC DES PAYS DE LA LOIRE
10 décembre > 21 janvier
VERNISSAGE AUX QUINCONCES
VEN 10 DÉC ◆ 18H30
Exposition réalisée en partenariat avec le Fonds régional d’art contemporain des Pays de la Loire.
Parmi les artistes exposé(es) (sous réserve) : Lara Almarcegui, Halil Altindere, Maja Bajevic (œuvre présentée : Women at work - Under construction), Lili Dujourie, Christelle Familiari, Élise Florenty, Anna Gaskell, Adrian Melis, Daniela Ortiz, Lili Reynaud Dewar, Marie Voignier figurent dans sa collection.
Scénographie conçue par des étudiant·e·s de l’École supérieure d’art et de design, TALM-Le Mans
Quel rapport entre Martha Rosler, cette créatrice protéiforme qui, durant toute son existence, explora la manière insidieuse dont la vie quotidienne, les programmes télévisés ou l’architecture pouvaient affecter les femmes, Marina Abramović, cette artiste serbe qui n’hésitait pas à se lacérer, à se flageller ou à congeler son corps entre d’énormes blocs de glace, ORLAN, cette plasticienne transmédia qui fit subir à sa chair de très nombreuses et très spectaculaires opérations de chirurgie esthétique et Judy Chicago, l’une des pionnières de l’art féministe qui initia l’exposition Womanhouse de 1972, à laquelle Les femmes de la maison, la belle pièce de Pauline Sales judicieusement programmée cette saison, fait explicitement référence ?
La réponse est dans la question : ces quatre-là sont des femmes qui parlent de la femme, de la pression sociale qu’elle a toujours subie, en utilisant leur corps comme support esthétique et comme argument politique. Grâce à un corpus de vidéos, vous pourrez donc découvrir les performances de ces artistes ainsi que celles de leurs successeures (ou de leurs successeuses, l’Académie Française n’a pas encore tranché) qui ont sillonné le champ du politique et du social dans le sillage et la mouvance de ces glorieuses aînées...
Cela ne fait pas l’ombre d‘un doute : dans cette exposition très profuse en contributions internationales et aux thématiques aussi diverses que variées (puisque ces inspirantes et ces inspirées s’intéressent autant au paysage et à la littérature qu’à l’urbanisme ou au monde du travail), il y en aura vraiment pour tout le monde. Même, et cela relève de la gageure, pour les misogynes…