Film iranien
"La femme qui en savait trop"
de Nader Saelvar
durée : 1h40
Avec ce nouveau long-métrage, le réalisateur iranien Nader Saeivar signe un pamphlet politique qui dénonce les agissements du régime islamique dans son pays, à travers le destin de trois femmes : une grand-mère résistante, sa fille, danseuse, et sa petite-fille, une adolescente en construction.
Tarlan (Maryam Boubani), enseignante et militante, s'inquiète pour Zara, sa fille adoptive, professeure de danse maltraitée par son mari, Salat, un homme influent proche du régime islamique. "Si elle m'obéit, elle aura la belle vie", voilà comment le mari envisage sa vie avec son épouse.
La vieille dame prend soin de sa petite fille, Ghazal, qui vit mal les disputes incessantes entre ses parents. Son fils biologique, en prison pour malversations financières, ne lui facilite pas la vie. Un jour, alors qu'elle rend visite à sa fille, elle est témoin d'une scène qui va bouleverser sa vie, et celle de sa famille.
Ce troisième film de Nader Saeivar a été tourné clandestinement dans son pays. Depuis, il a quitté l'Iran et vit à Berlin. Co-scénariste de Trois visages, réalisé par Jafar Panahi, qui lui a valu le Prix du meilleur scénario à Cannes en 2018, Nader Saeivar s'est inspiré pour ce nouveau film de sa propre vie, et du mouvement "Femme, Vie, Liberté", qui a émergé après l'arrestation et la mort de Jina Mahsa Amini, jeune femme d'origine kurde iranienne de 22 ans, assassinée par la police...