Un trapéziste se déleste de son trapèze pour n’en conserver que le support tripode qui devient objet de suspension acrobatique. Ce détournement d’agrès est le prétexte pour se rapprocher de nous, pour réduire la distance. Et pour prendre la parole, avec ses tripes. L’artiste-auteur s’amuse avec nous à déconstruire la question de la distance. Tortues, papis, héros grecs, limaces, bocaux vides et post-it dans les toilettes défilent pour penser l’impondérable poids de la distance, l’écart entre identité et altérité, la possibilité d’une rencontre, le paradoxe du toucher et de l’inatteignable